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Alcoolisme
Sante et Beaute

Alcoolisme : définition, cause, symptômes, traitement

L’alcoolisme s’appelle aussi parfois la dépendance alcoolique. Quand vous buvez trop, avec le temps, votre corps développe une dépendance ou addiction à l’alcool. Lorsque cela se produit, la consommation de cette substance devient la chose la plus importante dans votre vie.

Un alcoolique continuera à boire même quand il est confronté aux conséquences négatives de cette habitude, la perte de son emploi par exemple. Les personnes dépendantes de l’alcool peuvent savoir que leur consommation d’alcool leur fait du mal, ainsi qu’à autrui. Mais cela ne suffit souvent pas à les convaincre de cesser de boire.

Parfois, une personne peut consommer trop d’alcool, ce qui cause des problèmes, mais elle n’est pas dépendante de l’alcool. On parle dans ce cas d’abus de boissons alcoolisées.

Causes

Elle reste inconnue. Cependant, la dépendance alcoolique se développe quand vous buvez tant d’alcool que des altérations chimiques se produisent dans le cerveau. Ces changements accentuent les sentiments de plaisir éprouvés pendant la consommation d’alcool. Et ces sentiments entraînent un désir accru de boire, même si cela fait du mal. L’alcoolisme se développe généralement progressivement au fil des ans.

Risques

Bien que les causes de cette maladie soient inconnues, certains facteurs peuvent vous rendre plus à risque de la contracter.

Certains facteurs de risque connus de l’alcoolisme :

  • consommation de plus de 15 boissons alcoolisées par semaine pour un homme
  • consommation de plus de 12 boissons alcoolisées par semaine pour une femme
  • consommation de plus de cinq boissons par occasion, au moins une fois par semaine (hyperalcoolisation)
  • un parent alcoolique
  • un problème de santé mentale, comme la dépression, l’anxiété ou la schizophrénie

Vous pouvez aussi être plus à risque de devenir alcoolique si vous :

  • êtes un jeune adulte ressentant la pression d’un groupe de pairs
  • avez une faible estime de vous-même
  • vivez un haut niveau de stress
  • faites partie d’une famille ou culture où la consommation d’alcool est banalisée et acceptée

Symptômes

Ces symptômes peuvent être classifiés en fonction des comportements et des conséquences physiques résultant d’une accoutumance à l’alcool.

Les alcooliques peuvent s’engager dans les comportements suivants :

  • boire seuls
  • devoir boire plus pour ressentir les effets de l’alcool (haut niveau de tolérance)
  • devenir violents ou hostiles quand on leur pose des questions sur leur consommation d’alcool
  • oublier de manger, ou manger mal
  • négliger leur hygiène personnelle
  • manquer l’école ou le travail à cause de leur consommation d’alcool
  • être incapables de contrôler leur consommation d’alcool
  • trouver des excuses pour boire
  • continuer à boire même quand des problèmes juridiques, sociaux ou économiques se développent.

Les alcooliques peuvent également ressentir les symptômes physiques suivants :

  • envies incontrôlées de consommer de l’alcool
  • symptômes de sevrage quand la consommation est interrompue, notamment tremblements, nausée et vomissements.
  • tremblements le matin après avoir bu
  • trous de mémoire (évanouissements) après une nuit d’ivresse
  • maladies, comme l’acidocétose alcoolique (qui comprend des signes de déshydratation) ou la cirrhose (cicatrisation) du foie

Définition

Définition

Il peut parfois être difficile de fixer la limite entre un usage sans danger de l’alcool et l’abus ou la dépendance alcoolique. La clinique Mayo suggère que si vous répondez oui à une quelconque des questions suivantes, il se peut que vous ayez un problème d’alcoolisme :

  • Si vous êtes un homme, consommez-vous jamais plus de cinq boissons alcoolisées par jour ? Si vous êtes une femme, consommez-vous jamais plus de quatre boissons alcoolisées par jour ? (On considère comme boissons alcoolisées : 340 ml de bière, 140 ml de vin ou 42 ml d’alcool à 80 %).
  • Avez-vous besoin d’alcool dès le réveil ?
  • Vous sentez-vous coupable quand vous buvez de l’alcool ?
  • Cela vous fâche-t-il quand les autres font des commentaires sur votre consommation d’alcool ?
  • Pensez-vous qu’il serait peut-être préférable que vous consommiez moins d’alcool ?

Des tests plus détaillés sont disponibles en anglais auprès du National Council on Alcoholism and Drug Dependence et sur Drugfree.org. Ils vous aideront à déterminer si vous avez un problème d’alcoolisme : http://www.ncadd.org/index.php/learn-about-alcohol/alcohol-abuse-self-test et http://www.alcoholscreening.org/

Diagnostic professionnel

Votre médecin peut diagnostiquer l’alcoolisme. Si vous présentez des signes d’alcoolisme, votre médecin fera un examen physique complet et vous posera des questions sur votre consommation d’alcool.

Il pourra vous demander si vous :

  • conduisez en état d’ivresse
  • avez manqué le travail ou perdu un emploi à cause de votre consommation d’alcool
  • avez besoin de plus en plus d’alcool pour vous sentir ivre
  • avez subi des évanouissements après avoir bu
  • avez essayé de réduire votre consommation, mais en vain

Votre médecin pourra aussi parler à des membres de votre famille au sujet de votre consommation d’alcool. Il pourra également utiliser des questionnaires pour déterminer si vous êtes alcoolique.

Habituellement, il n’y a pas besoin d’autres tests pour arriver ou non à un diagnostic d’alcoolisme. Cependant, si vous présentez des symptômes de maladie du foie, le médecin pourra prescrire des analyses sanguines afin de vérifier votre fonction hépatique. L’abus d’alcool peut endommager grièvement votre foie pour longtemps car cet organe essaie de filtrer l’alcool de votre système sanguin.

Traitement

Pour traiter l’alcoolisme, il existe un nombre de soutiens destinés à vous aider à vous abstenir totalement de boire (abstinence). Le traitement peut avoir lieu en plusieurs stades et comprendre les éléments suivants :

  • désintoxication ou sevrage pour éliminer l’alcool de votre corps
  • réhabilitation pour apprendre de nouveaux mécanismes et comportement d’adaptation
  • assistance psychologique pour faire face aux problèmes émotionnels qui vous poussent peut-être à boire
  • soutien, notamment des programmes à 12 étapes comme Alcooliques Anonymes
  • traitement médical pour les problèmes de santé associés à l’alcoolisme
  • médicaments pour aider à contrôler l’addiction

Il existe quelques médicaments différents susceptibles d’aider en cas d’accoutumance à l’alcool.

  • Le Naltrexone (Revia en France, Vivitrol aux États-Unis) n’est utilisé qu’après une cure de désintoxication. Ce type de médicament fonctionne en bloquant certains récepteurs dans le cerveau qui sont associés à l’ivresse. Ce médicament, quand il accompagne l’assistance psychologique, peut aider une personne à diminuer un besoin maladif d’alcool.
  • L’Acamprosate (Campral) est un médicament qui aide à rétablir l’état chimique du cerveau tel qu’il était avant la dépendance de l’alcool. Lui aussi doit être utilisé en conjonction avec une thérapie.
  • Le Disulfirame (Antabuse) est un médicament qui cause à la personne qui le consomme un inconfort physique (nausée, vomissement, maux de tête) chaque fois qu’elle boit de l’alcool.

Si votre addiction à l’alcool est grave, vous devrez peut-être vous faire hospitaliser dans un centre spécialisé. Ces établissements assurent une prise en charge 24 heures sur 24 pendant votre sevrage et votre période de rétablissement. Une fois que vous irez assez bien pour quitter le centre, vous devrez continuer à recevoir un traitement en consultation externe.

Pronostic

Il est difficile de guérir de l’alcoolisme. Votre pronostic dépendra de votre capacité de vous abstenir de boire de l’alcool. Beaucoup de ceux qui reçoivent un traitement contre l’alcoolisme réussiront à battre cette addiction. Un système de soutien robuste aide à se rétablir complètement.

Votre pronostic dépendra aussi des problèmes de santé provoqués par votre boisson excessive. L’alcoolisme peut gravement endommager le foie. Il peut aussi provoquer d’autres problèmes de santé, notamment :

  • hémorragies dans le tube digestif
  • lésions des cellules du cerveau
  • cancer du tube digestif
  • démence (perte de mémoire)
  • dépression
  • hypertension
  • inflammation du pancréas (pancréatite)
  • lésions de nerfs
  • changements de l’état mental, notamment le syndrome de Wernicke-Korsakoff ; il s’agit d’une maladie dégénérative du cerveau qui entraîne des symptômes tels que la confusion mentale, des troubles de la vision, l’amnésie et même le coma.

Prévention

Vous pouvez prévenir cette maladie en limitant votre consommation d’alcool. Les femmes ne devraient pas boire plus d’une boisson alcoolisée par jour, et les hommes pas plus de deux. Si vous commencez à adopter des comportements caractéristiques des alcooliques, ou si vous pensez que vous avez un problème avec l’alcool, consultez votre médecin. Considérez aussi la possibilité d’assister à une réunion locale d’Alcooliques Anonymes (AA).

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