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Les médicaments du cancer du sein : définition, cause, symptômes, traitement

Le trastuzumab, couramment connu par son nom de marque Herceptin, est une thérapie biologique (ou ciblée) pour le cancer du sein. En inhibant les actions des récepteurs HER 2 du facteur de croissance épidermique humain (Her-2/neu) sur les cellules cancéreuses, l’herceptine peut stopper la croissance et la prolifération du cancer du sein. Prise en intraveineuse, l’herceptine est plus souvent utilisée en tandem avec une chimiothérapie ou une hormonothérapie Elle est connue sous le nom de thérapie ciblée parce qu’elle détruit les cellules cancéreuses impactées par la protéine Her-2/neu et n’affecte pas les autres cellules.

Le protocole d’herceptine exige généralement une dose initiale de 90 minutes avec des doses de suivi d’une durée plus courte une à trois semaines plus tard. Les études n’ont toujours pas établi avec certitude la durée la plus efficace. L’herceptine peut provoquer des effets secondaires néfastes chez certaines patientes ; la FDA (Food and Drug Administration) exige que la fonction cardiaque des patientes soit systématiquement vérifiée avant de commencer (et pendant) le traitement à l’herceptine. Avant de commencer le traitement, votre équipe médicale vous expliquera les effets secondaires qui peuvent survenir et proposera des suggestions pour les combattre ou les atténuer.

Le lapatinib (Tykerb)

Comme Herceptin, Tykerb cible la protéine HER2. Il est approuvé pour le traitement du cancer du sein métastasique de stade avancé, mais il est généralement réservé aux femmes qui ont déjà essayé l’herceptine sans résultats positifs.

Les effets secondaires de Tykerb incluent des vomissements, des diarrhées, des nausées, une fatigue, une éruption cutanée, des aphtes buccaux, et des douleurs dans les mains et les pieds connues sous le nom de neuropathie.

Le bévacizumab (Avastin)

Avastin est un traitement qui bloque l’alimentation des cellules cancéreuses en empêchant aux cellules de fabriquer de nouvelles cellules sanguines. Sans apport d’oxygène et de nutriments des cellules sanguines vers la tumeur, les cellules cancéreuses sont détruites.

Les effets secondaires du bévacizumab incluent la fatigue, l’hypertension, les caillots sanguins, les maux de tête, les lésions thermiques et les aphtes buccaux.

La FDA a approuvé le bévacizumab en 2004. En 2008, il a été approuvé pour être utilisé dans le cadre du traitement du cancer du sein métastasique en pleine controverse parce que le groupe consultatif s’est opposé à son approbation étant donné que même si le médicament peut aider à retarder la croissance des cellules cancéreuses, la recherche n’a pas mis en évidence le fait que le médicament peut augmenter le taux de survie d’une personne. En 2010, le médicament a été retiré pour utilisation dans le cadre du traitement du cancer du sein métastasique, mais un médecin peut toujours le prescrire hors indications , bien que les compagnies d’assurances aient peu de chances de le couvrir.

Les médicaments chimiothérapeutiques

Les types de médicaments chimiothérapeutiques

Il existe des dizaines de médicaments chimiothérapeutiques approuvés par la FDA pour le traitement du cancer du sein. Certains agents chimiothérapeutiques pour le cancer du sein sont utilisés de façon plus courante que d’autres. On trouve parmi ceux-là :

  • La cyclophosphamide (Cytoxan) bloque la réplication de l’ADN des cellules cancéreuses, bloquant ainsi leur croissance.
  • Le docétaxel (Taxotere) interfère avec la division cellulaire, retardant ainsi le développement de la maladie.
  • La doxorubicine (Adriamycine) est un médicament anthracycline dérivé de la bactérie streptocoque et représente l’un des agents chimiothérapeutiques à large spectre les plus efficaces.
  • Le fluorouracil (Adrucil) bloque les enzymes requises par les cellules cancéreuses pour la production d’ADN.
  • Le méthotrexate (Trexall) bloque un enzyme nécessaire à la survie des cellules cancéreuses.
  • Le paclitaxel (Taxol), un taxane comme le docétaxel, perturbe la division cellulaire.

Les protocoles de chimiothérapie (plans d’administration du médicament approuvés par les professionnels) combinent souvent les agents ci-dessus à d’autres dans des dosages qui comprennent deux médicaments ou plus, pour améliorer leur puissance et diminuer les chances de récidive du cancer. En conséquence, il est attendu que la thérapie d’association permette aux femmes atteintes d’un cancer du sein de vivre plus longtemps.

Une combinaison de traitement, destinée aux femmes dont le cancer du sein à récepteurs d’œstrogène négatifs s’est étendu aux ganglions lymphatiques, est de plus en plus prisée par les médecins. Chez ces femmes, un grand nombre de cancérologues prescrivent un anthracycline tel que la cyclophosphamide suivie par un taxane (docétaxel ou paclitaxel). Cette combinaison a montré qu’elle pouvait réduire les chances de récidive et qu’elle prolonge la vie des femmes qui la prennent.

Un traitement également spécifique à un groupe précis est donné aux femmes atteintes d’un cancer Her-2/neu. Pour celles-ci, un protocole de chimiothérapie utilisé avec l’herceptine (trastuzumab) diminue de manière significative le risque de récidive, et qu’il y ait récidive ou non, augmente les chances d’une plus grande longévité.

Des effets secondaires peuvent apparaître avec n’importe quel agent chimiothérapeutique. En fonction des légères différences qui existent entre les protocoles, les agents eux-mêmes et les individus concernés, certaines personnes peuvent avoir des effets secondaires alors que d’autres n’en connaîtront aucun avec le même protocole de chimiothérapie. Les effets secondaires courants incluent la perte de cheveux, des complications du tube digestif, des aphtes buccaux et une faible numération globulaire qui peut provoquer la fatigue, la tendance aux ecchymoses ou l’infection. Avant de commencer n’importe quelle chimiothérapie, votre équipe médicale vous expliquera les effets secondaires qui peuvent survenir et proposera des suggestions pour les combattre ou les atténuer.

L’hormonothérapie

Le tamoxifène

Cette hormone synthétique diminue le risque de récidive chez les femmes atteintes d’un cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs de stade précoce ou métastasique (étendu). Le tamoxifène bloque l’expression d’œstrogène, qui réduit les chances de récidive ou le développement de nouvelles tumeurs. Il convient à la fois aux femmes en périménopause et en post-ménopause qui ont un cancer à récepteurs hormonaux positifs. Le tamoxifène ne marche pas pour les cancers du sein qui ne sont pas sensibles aux œstrogènes, et ne fonctionne pas chez les femmes qui n’ont pas un enzyme CYP2D6 qui active le médicament.

Le tamoxifène est généralement donné quotidiennement pendant cinq ans, ce qui (jusqu’ici) semble être la longueur optimale du traitement. Les effets secondaires sont généralement des règles irrégulières, des pertes vaginales et des bouffées de chaleur. Il existe un faible risque de caillots sanguins à la jambe et au poumon, et différentes sortes de cancer de l’utérus.

Les inhibiteurs de l’aromatase

Les femmes post-ménopausées atteintes d’un cancer aux récepteurs hormonaux positifs sont des candidates idéales à la thérapie aux inhibiteurs d’aromatase. Les inhibiteurs d’aromatase incluent notamment :

  • Anastrozole (Arimidex)
  • Exémestane (Aromasine)
  • Létrozole (Femara)

Ces trois médicaments fonctionnent en déclenchant une baisse significative des taux d’œstrogène dans le corps. (L’aromatase est un enzyme qui permet la conversion de l’androsténédione en œstrogène ; le fait de stopper cette enzyme diminue largement la production d’œstrogène.)

Les inhibiteurs de l’aromatase peuvent fonctionner aussi efficacement que le tamoxifène et sont souvent utilisés parallèlement à ce dernier ; les inhibiteurs d’aromatase peuvent également être utilisés seuls si une femme ne peut pas prendre de tamoxifène. Un grand nombre de spécialistes du cancer recommandent que le traitement d’appoint pour le cancer du sein à récepteurs d’hormones positifs chez les femmes post-ménopausées inclue un inhibiteur d’aromatase – soit initialement, soit après un traitement au tamoxifène – pour réduire les chances de récidive.

Les effets secondaires éventuels à long terme de la baisse d’œstrogènes provoquée à la fois par le tamoxifène et la thérapie aux inhibiteurs d’aromatase peuvent vous placer face à un risque accru d’ostéoporose. En conséquence, votre médecin pourra surveiller votre densité minérale osseuse pendant que vous êtes sous traitement. Une baisse du taux d’œstrogène peut également entraîner une sécheresse vaginale et une irritation.

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