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Calculs rénaux
Sante et Beaute

Calculs rénaux : définition, cause, symptômes, traitement

Les calculs rénaux, également appelés lithiase rénale, sont des masses cristallines solides. Les calculs rénaux se forment initialement dans les reins ; ils peuvent toutefois se déplacer et gagner n’importe quel point des voies urinaires. Les voies urinaires incluent les reins, l’uretère, la vessie et l’urètre.

Les calculs rénaux sont l’une des pathologies médicales les plus douloureuses. Les causes des calculs rénaux diffèrent en fonction du type de calcul. L’Institut national américain du diabète et des maladies du rein (National Institute of Diabetes and Kidney Disease, NIDKD) indique que, chaque année, aux États-Unis, approximativement un million de personnes sont traitées pour des calculs rénaux.

Types

Tous les calculs rénaux ne sont pas composés des mêmes cristaux. Au nombre des différents types de calculs rénaux figurent les suivants :

Calcium

Les calculs calciques sont les plus fréquents. Ils peuvent être composés d’oxalate calcique (cas le plus fréquent), de phosphate ou de maléate. La vitamine C et les épinards contiennent de l’oxalate. Les calculs calciques sont les plus fréquents chez les hommes âgés de 20 à 30 ans.

Acide urique

Ce type de calcul rénal est plus fréquent chez l’homme que chez la femme. Il peut survenir chez les personnes atteintes de goutte ou traitées par chimiothérapie.

Struvite (lithiase phospho-ammoniaco-magnésienne)

Ce type de calcul est plus fréquent chez les femmes atteintes d’infection des voies urinaires. Ces calculs peuvent atteindre une taille importante et provoquer une obstruction des voies urinaires.

Cystine

Les calculs cystiques sont rares. Ils surviennent aussi bien chez les femmes que chez les hommes atteints d’homocystinurie, qui est une maladie génétique.

Autre

Des médications comme le triamtérène et l’acyclovir peuvent également entraîner l’apparition de calculs.

Risques

Le principal facteur de risque de développement de calculs rénaux est une production d’urine inférieure à un litre par jour. C’est la raison pour laquelle les calculs sont fréquents chez les prématurés, qui connaissent souvent des problèmes rénaux. Les calculs rénaux surviennent toutefois le plus souvent entre 20 et 40 ans. Les autres facteurs de risque incluent :

  • l’appartenance ethnique (les calculs rénaux sont plus fréquents chez les populations de type européen que chez les afro-américains) ;
  • le sexe (bien que les calculs rénaux soient plus fréquents chez les hommes, leur fréquence chez les femmes va croissant) ;
  • des antécédents de calculs rénaux (le risque de calculs rénaux est plus important chez les personnes qui en ont déjà eu) ;
  • des antécédents familiaux de calculs rénaux ;
  • la déshydratation (la déshydratation entraîne un moindre débit urinaire, ce qui accroît le risque de manière appréciable) ;
  • l’obésité ;
  • un régime riche en protéines, en sel ou en glucose ;
  • un pontage gastrique ;
  • les maladies intestinales inflammatoires (qui sont causes d’une absorption du calcium) ;
  • d’autres pathologies (l’hyperparathyroïdisme peut entraîner une absorption accrue du calcium et du phosphore ; l’acidose rénale tubulaire peut également constituer un facteur de risque de formation de calculs rénaux).

Symptômes

Il est bien connu que les calculs rénaux causent de violentes douleurs. Il peut arriver que les symptômes de calculs rénaux apparaissent uniquement lorsqu’un calcul se déplace en aval des voies urinaires. Les douleurs violentes sont appelées colique néphrétique. La douleur peut être localisée d’un côté de votre dos ou de votre abdomen. Chez l’homme, il peut arriver que la douleur irradie jusqu’à l’aine. La douleur des coliques néphrétiques apparaît et disparaît ; elle est toutefois relativement intense. Les personnes atteintes de colique néphrétique sont souvent agitées. Autres symptômes potentiels :

  • la présence de sang dans l’urine ;
  • les vomissements ;
  • les nausées ;
  • la décoloration ou l’odeur fétide de l’urine ;
  • les frissons ;
  • la fièvre ;

Pourquoi les calculs rénaux sont causes de problèmes

Les calculs ne restent pas toujours dans les reins. Il arrive qu’ils passent du rein dans l’uretère. L’uretère est un organe fin et délicat, et il arrive qu’en raison de leur taille les calculs ne puissent passer en douceur de l’uretère à la vessie. Le passage des calculs par l’uretère peut entraîner des spasmes et causer une irritation de l’uretère à l’origine de l’apparition de sang dans l’urine.

Il arrive également que les calculs bloquent le flux d’urine. On appelle cela une obstruction urinaire. Les obstructions urinaires peuvent être cause d’infections (pyélonéphrite) et de dommages rénaux.

Diagnostic

Le diagnostic des calculs rénaux requiert une évaluation des antécédents médicaux et un examen physique complets. Autres tests :

  • des tests sanguins de dosage du calcium, du phosphore, de l’acide urique et d’électrolytes ;
  • des tests de dosage de l’azote uréique du sang et de la créatinine, afin d’évaluer le fonctionnement des reins ;
  • des analyses d’urine destinées à détecter la présence de cristaux, de bactéries, de sang et de globules blancs (leucocytes) ;
  • l’examen des calculs évacués, afin d’en déterminer le type.

Les tests suivants permettent d’exclure une obstruction :

  • une radiographie de l’abdomen ;
  • pyélogramme intraveineux ;
  • pyélogramme ascendant ;
  • échographie du rein ;
  • IRM de l’abdomen et des reins ;
  • tomodensitogramme abdominal ;

Traitement

Le traitement est fonction du type de calcul. L’urine peut être filtrée et les calculs récupérés pour analyse. Le fait de boire six à huit verres d’eau par jour augmente le débit d’urine. Il peut arriver que les personnes atteintes de déshydratation ou de nausées et de vomissements persistants aient besoin de fluides intraveineux. Autres options de traitement :

Traitements médicamenteux

L’administration de narcotiques peut être nécessaire pour soulager la douleur. Une infection nécessite un traitement par antibiotiques. Autres traitements médicamenteux :

  • allopurinol pour le traitement des calculs causés par l’acide urique ;
  • diurétiques ;
  • bicarbonate de sodium ou citrate de sodium ;
  • solutions phosphorées ;

lithotritie ;

La lithotritie à ondes de choc électro-hydraulique emploie des ondes sonores pour pulvériser les calculs les plus volumineux, afin que ceux-ci puissent passer plus facilement dans la vessie par l’uretère. Cette intervention peut être inconfortable et nécessiter une anesthésie légère. Il peut en résulter des ecchymoses abdominales et des saignements autour du rein et d’organes voisins.

Chirurgie endoscopique (néphro-lithotomie percutanée)

Les calculs sont ôtés au moyen d’une petite incision dorsale lorsque :

  • le calcul est cause d’une obstruction et d’une infection, ou endommage les reins ;
  • le calcul est trop gros pour passer ;
  • la douleur ne peut être contrôlée.

Urétéroscopie

Lorsqu’un calcul est bloqué dans l’uretère ou la vessie, votre médecin peut utiliser un instrument désigné urétéroscope pour l’ôter. Une caméra raccordée par un mini-câble est insérée dans l’urètre, puis dans la vessie. Une petite cage est utilisée pour saisir le calcul et le retirer. Le calcul est ensuite envoyé au laboratoire pour analyse.

Prévention

Une hydratation adéquate est une mesure préventive essentielle. La faculté de médecine de l’université Johns Hopkins recommande la consommation quotidienne de six à huit verres d’eau (Johns Hopkins). Vous pouvez remplacer certains verres d’eau par une boisson gazeuse au gingembre ou au citron, ou un jus de fruit. Votre médecin peut également vous prescrire un traitement médical destiné à prévenir la formation de calculs calciques ou d’acide urique.

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